Le besoin d’un suivi psychosocial peut varier considérablement d’une personne à l’autre. Il est important que l’accompagnant (psychologue, psychothérapeute, sexologue, psychoéducateur-trice, intervenant-e, etc.) s’adapte aux demandes de la personne, tout en l’aidant à prendre conscience de certains aspects auxquels elle n’a peut-être pas pensé.
Généralement, les victimes passent par différentes phases de récupération, qui varient en intensité et en longueur selon plusieurs facteurs: les circonstances de l’agression, le lien entre la victime et l’agresseur, le soutien de l’entourage, les conditions de vie de la victime et ses caractéristiques personnelles (personnalité).
La majorité des victimes présentent des symptômes de stress aigu et de stress post-traumatique (réf. : DSM V). Il est donc important d’évaluer la prévalence de ces symptômes afin d’être en mesure de traiter adéquatement.
Objectifs thérapeutiques généraux
Les objectifs poursuivis tout au long de la thérapie sont nombreux et varient d’une personne à l’autre, selon la façon dont l’agression a affecté la victime. D’une manière générale, il s’agit d’aider la victime à composer avec les conséquences psychologiques et les problèmes concrets qui résultent de l’agression, afin qu’elle retrouve, autant que possible, son fonctionnement antérieur.
Tout au long du processus, les démarches sont expliquées à la victime et aucune décision n’est prise sans qu’on en ait préalablement discuté avec elle. Il est essentiel de respecter son choix en tout temps.
Objectifs particuliers
Outils d’intervention
Voici une liste non exhaustive d’outils utilisés en suivi thérapeutique. Ils ne sont pas nécessairement utilisés de façon systématique avec toutes les victimes et s’intègrent dans un processus thérapeutique global.
1) Source : Gouvernement du Québec, Guide d’intervention médicosociale auprès des victimes d’agression sexuelle, Ministère de la santé et des Services sociaux, 2010.